Ou comment éviter de devenir graphiste, développeur, comptable, community manager et vidéaste… en même temps.
Quand on lance un projet, surtout avec un petit budget, la tentation est forte :
“Je vais faire mon logo moi-même.”
“Je vais monter mon site avec un tuto.”
“Je vais poster un peu sur Insta, on verra bien.”
Et parfois, c’est une bonne idée.
Mais souvent, ça vous ralentit plus que ça ne vous aide.
Voici ce que vous pouvez (vraiment) faire seul — et ce qu’il vaut mieux déléguer.
1. Faire soi-même, c’est possible… mais pas gratuit
Pas gratuit en argent, certes.
Mais surtout : pas gratuit en énergie, en temps, et en erreurs.
Chaque heure passée à bidouiller un site, c’est une heure de moins pour :
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parler à vos clients,
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affiner votre offre,
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vendre.
🔧 Posez-vous cette question simple :
Est-ce que c’est le meilleur usage de mon temps ?
2. Ce que vous pouvez faire vous-même (et c’est très bien)
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Écrire vos idées, votre vision, votre “pourquoi”.
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Imaginer vos offres.
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Choisir vos valeurs, votre ton, ce que vous voulez transmettre.
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Lancer une page Instagram ou LinkedIn pour commencer à vous rendre visible.
👉 Ces bases vous appartiennent. Personne ne peut mieux les poser que vous.
3. Ce qu’il vaut (souvent) mieux déléguer
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Le site web : car c’est la fondation technique ET visuelle de votre présence. Et c’est plus complexe que “choisir un joli template”.
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L’identité visuelle : un bon logo, des couleurs cohérentes, une vraie charte… ça change tout. Et ça évite le look “fait avec Canva en 10 minutes”.
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La stratégie digitale : où poster, quoi dire, à qui, quand. Ça ne s’improvise pas (sinon on s’épuise vite).
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Le référencement (SEO) : Google ne pardonne pas les approximations.
4. Le piège du “je verrai plus tard”
On pense souvent qu’on améliorera son site, son logo, ses contenus “quand ça ira mieux”.
Mais le problème, c’est que ces éléments sont justement ceux qui vous empêchent d’en arriver là.
Un site moyen attire peu.
Une identité visuelle floue ne donne pas confiance.
Un Insta vide ne rassure personne.
🔁 Et on tourne en rond.
En résumé :
🧩 Faire seul, c’est bien pour démarrer.
🎯 Mais s’entourer, c’est ce qui permet d’accélérer.
Parce qu’au final, le temps, c’est aussi un budget. Et il est précieux.
💬 Vous avez lancé un projet récemment ?
Qu’avez-vous fait vous-même ? Qu’auriez-vous aimé déléguer plus tôt ?
On en discute ?
Spoiler : ce n’est pas que votre faute. Mais un peu quand même.
Vous avez passé des heures à rédiger la page “À propos”.
Vous avez soigné vos paragraphes.
Vous avez même relu trois fois.
Et pourtant : silence radio.
Peu de clics. Peu de temps passé. Peu d’engagement.
Voici pourquoi (et comment corriger le tir).
1. Parce que vous parlez de vous… trop vite
L’erreur classique : commencer par “Nous sommes une entreprise fondée en…” ou “Notre mission est de…”
Problème : l’utilisateur, lui, se demande juste “qu’est-ce que ça m’apporte à moi ?”
🔧 Astuce : commencez toujours par le besoin du visiteur. Parlez d’eux avant de parler de vous.
2. Parce que c’est trop long
L’œil scrolle. Le cerveau zappe.
Sur le web, les gens lisent en diagonale.
🔧 Astuce :
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Faites des paragraphes courts.
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Ajoutez des titres, des listes, des espaces.
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Utilisez des mots simples.
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Évitez les blocs de texte qui ressemblent à une dissertation.
3. Parce que vous n’avez pas de ton
Un bon contenu, ce n’est pas juste “clair”.
C’est vivant, humain, reconnaissable.
🔧 Astuce : trouvez une voix. Sérieuse, drôle, décalée, élégante… peu importe, tant qu’elle reflète votre marque. (Et qu’elle reste cohérente.)
4. Parce que vous n’osez pas simplifier
On croit souvent qu’un langage “pro” doit être complexe. C’est l’inverse.
Le cerveau aime la simplicité. Et vos lecteurs aussi.
🔧 Astuce : relisez vos phrases. Si vous pouvez dire la même chose en plus simple, faites-le.
“Nous vous accompagnons dans votre transition digitale” devient :
👉 “On vous aide à réussir en ligne.”
5. Parce qu’il n’y a pas de rythme
Un texte plat, c’est comme une chanson monotone. On décroche.
🔧 Astuce : jouez avec le rythme.
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Une phrase courte.
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Une autre plus longue.
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Une question.
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Un mot tout seul.
👉 C’est ça qui crée du relief. Et qui donne envie de continuer.
En bonus : l’appel à l’action invisible
Le but d’un texte web, c’est d’amener à une action.
Mais sans forcer, ni pousser.
🔧 Astuce : plutôt que “Contactez-nous dès maintenant !”, essayez :
“Vous avez un projet en tête ? Parlons-en tranquillement.”
C’est plus humain. Plus fluide. Plus engageant.
En résumé :
Écrire pour le web, c’est un équilibre :
🎯 Être clair sans être froid
🧠 Être pro sans être pompeux
❤️ Être humain sans être lourd
Et surtout, se rappeler que sur internet, personne n’est obligé de lire.
C’est à nous de leur donner envie.
Spoiler : oui. Mais pas forcément comme vous le croyez.
Instagram est gratuit, facile à utiliser, plein de fonctionnalités, et vous permet de toucher des gens rapidement. Alors… pourquoi encore investir dans un site web en 2025 ?
Voici une vraie réponse, sans bullshit.
1. Instagram, c’est votre vitrine. Le site, c’est votre maison.
Sur Insta, vous dépendez d’un algorithme, d’une plateforme qui ne vous appartient pas. Du jour au lendemain, vos vues peuvent chuter, vos abonnés disparaître, vos contenus se faire bloquer.
Votre site, lui, vous appartient à 100%. Pas d’algo. Pas de censure. Pas de limite. Vous êtes libre de faire ce que vous voulez, comme vous voulez.
2. Insta, c’est l’émotion. Le site, c’est la conversion.
Instagram sert à attirer, à inspirer, à créer du lien.
Mais essayez d’expliquer clairement vos services, vos tarifs, vos offres… dans une bio de 150 caractères ?
Votre site web permet de :
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raconter votre histoire de façon complète,
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présenter vos services en détail,
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être trouvé sur Google,
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convertir vos visiteurs en vrais clients.
3. Les gens vont vérifier “si vous êtes sérieux”
Soyons honnêtes : on a tous déjà googlé une entreprise pour “voir son site”.
Un site mal fait ou inexistant, c’est souvent perçu comme peu pro — même si ce n’est pas toujours vrai.
Un site propre, bien structuré, même simple, rassure.
Et en business, la confiance est tout.
4. Et si Instagram... disparaissait ?
TikTok a déjà volé la vedette. Les règles changent vite. Meta change d’algorithmes tous les mois.
Mais votre site, lui, reste.
5. Le combo idéal ? Les deux.
Ce n’est pas Instagram ou un site web. C’est Instagram et un site web.
Instagram attire l’attention. Le site transforme cette attention en action.
Ensemble, ils créent un écosystème solide, cohérent, pro.
En résumé :
Avoir un site web en 2025, ce n’est pas ringard.
C’est poser une base stable pour développer son activité.
Instagram vous fait briller. Le site vous fait durer.
Même en 2025, on tombe encore sur des sites web qui piquent un peu les yeux — ou les nerfs. Design douteux, polices vintage, jungle de boutons... Voici un petit tour d’horizon (sans jugement, promis) des erreurs de design qu’on croise encore beaucoup trop souvent.
Et si vous vous y retrouvez un peu, c’est normal. L’important, c’est de savoir pourquoi ça ne marche pas — et comment faire mieux.
1. Le trop-plein d'informations
Syndrome : “Si je peux tout dire sur ma page d’accueil, autant le faire.”
Effet : Le visiteur est noyé. Il ne lit rien. Il clique ailleurs.
🔧 À faire à la place : Priorisez. Une page = un objectif. Donnez envie d’en savoir plus, pas tout en un bloc.
2. La police façon menu de kebab
Comic Sans, Papyrus, ou cette police “écriture manuscrite” illisible sur smartphone ? Non merci.
🔧 À faire à la place : Optez pour une typographie lisible, cohérente avec votre ton, et agréable à l'œil (même sur petit écran). Google Fonts, c’est votre ami.
3. L'effet sapin de Noël
Trop de couleurs. Trop d’animations. Trop d’effets. Trop de... tout.
🔧 À faire à la place : Deux couleurs principales, une ou deux complémentaires, et du blanc (le vide est une force). Gardez l'effet “waouh” pour les bons endroits.
4. Les boutons qui disent rien
“Cliquez ici”. Ici pourquoi ? Ici pour quoi faire ?
🔧 À faire à la place : Soyez clair et spécifique : “Demander un devis”, “Télécharger le guide”, “Voir les projets”. Vous guidez l’utilisateur. Il vous dira merci.
5. Le mobile en mode oubli
Encore trop de sites sont pensés desktop-first… alors que plus de 60% des visites viennent du mobile.
🔧 À faire à la place : Testez d’abord vos pages sur téléphone. Adaptez le menu, réduisez les contenus, augmentez la taille des boutons.
6. Les images floues ou pixelisées
Oui, une mauvaise image peut ruiner une page entière. C’est injuste, mais c’est comme ça.
🔧 À faire à la place : Des visuels nets, cohérents avec votre univers. Si possible, évitez les banques d’images vues 1 000 fois.
7. Le site qui met 10 secondes à charger
Personne n’attend 10 secondes. Même pas votre mère.
🔧 À faire à la place : Optimisez vos images, limitez les plugins, et pensez hébergement rapide. Le design, c’est aussi technique.
En résumé :
Un bon design, ce n’est pas juste “joli”. C’est fonctionnel, invisible, fluide. Un site bien pensé met l’utilisateur à l’aise sans qu’il s’en rende compte.
Et surtout, il donne envie d’y rester — voire d’y revenir.